Remontées capillaires et copropriété : mode d’emploi
La remontée capillaire copropriété peut être la conséquence de différents phénomènes comme l’humidité du sol ou la présence d’eau souterraine. En copropriété, la remontée capillaire est prise en charge par l’assurance de l’immeuble si l’humidité touche les parties communes. La remontée capillaire assurance doit donc intervenir. Il faut faire une déclaration au Syndic afin que l’assurance désigne un expert pour les traitements.
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Comment se manifeste la remontée capillaire en copropriété ?
La remontée capillaire se manifeste de plusieurs manières et toutes sont aussi désagréables les unes que les autres. Ces désagréments engendrent un inconfort pour les occupants de l’immeuble, tant dans leurs zones privatives que communes. L’humidité ascensionnelle a également des conséquences non négligeables sur la santé, causant de nombreuses allergies et maladies respiratoires. La remontée capillaire prend plusieurs formes selon qu’elle apparaît à l’intérieur ou à l’extérieur de l’immeuble. Les signes suivants doivent alerter les copropriétaires de la présence de remontée capillaire :
- La présence de salpêtre sur les murs,
- La présence de champignons et moisissures,
- Le décollement du papier peint dans les parties basses des murs,
- L’altération des revêtements de sol,
- L’effritement de l’enduit et la détérioration des plâtres,
- L’apparition d’auréoles sur le bas des murs extérieurs,
- La présence de cloques sur la façade.
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Comment traiter les remontées capillaires en copropriété ?
Il existe certaines démarches à suivre pour éradiquer les remontées capillaires en copropriété.
1. Réaliser un diagnostic
Pour identifier les responsables de l’humidité ascensionnelle, faire un diagnostic reste la solution la plus judicieuse. Le professionnel intervenant rédige un rapport après les tests réalisés sur les taches d’humidité et plusieurs relevés. Vous trouverez sur le rapport :
- La cause de la remontée capillaire,
- Les conséquences occasionnées,
- Le traitement le plus adapté.
Le diagnostic permet de répondre au problème de façon efficace et de mettre en place les solutions adéquates. Pour un immeuble, c’est la copropriété qui est en charge de trouver le professionnel qualifié pour diagnostiquer l’immeuble.
2. Adopter les bons gestes
Face à l’humidité des murs, les occupants doivent changer leurs habitudes et adopter certains gestes pour réduire l’apparition d’humidité. La solution la plus simple est de bien aérer chaque appartement ou les parties communes. Une bonne ventilation est efficace pour lutter contre l’humidité. Pareillement, il faut favoriser le chauffage. Celui-ci est souvent limité au minimum dans les parties communes pour réaliser des économies aux copropriétaires. Cependant, si les parties communes sont non chauffées, elles favorisent le développement de l’humidité et des champignons.
3. Réaliser des injections
Dans le cas d’une humidité ascensionnelle, la réalisation d’injection est efficace pour stopper la montée de l’humidité dans les murs. Ce procédé consiste à injecter une résine hydrophobe. Cette solution est radicale pour la remontée capillaire. Elle élimine définitivement la montée d’eau surtout en cas de murs humides en profondeur. La résine durcit au contact de l’eau présente dans le mur, formant ainsi une barrière étanche tout en laissant le mur respirer. Cette injection offre une durée de garantie de 30 ans.
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Remontée capillaire copropriété : qui prend en charge les frais ?
Le diagnostic est obligatoire pour définir l’ampleur des problèmes d’humidité dans une copropriété et connaître les responsabilités du syndic et des copropriétaires. Une réunion de l’assemblée générale s’impose, une fois que le rapport du diagnostic est délivré par le diagnostiqueur.
Si l’humidité touche les parties communes et la façade de l’immeuble, la responsabilité revient à la copropriété. L’assemblée générale et le syndic doivent décider de la solution à adopter et du budget à dédier aux travaux. En gros, ils doivent prendre en charge tous les frais qui en découlent. C’est d’ailleurs pour cela que l’assurance en copropriété est obligatoire.
Par contre, si le problème d’humidité touche les parties privatives, le copropriétaire concerné prend en charge totalement les travaux nécessaires pour y remédier. Pour rappel, l’origine de l’humidité peut être un problème d’isolation, de chauffage ou de ventilation dans un appartement.